Si vous adorez des caresses sur la joue plutôt que des gifles, alors vous devriez logiquement vous méfier de la vitesse. C'est en effet la vitesse d'exécution du geste qui distingue ces deux mouvements.

Par analogie à l'activité de conduite automobile, la vitesse apparaît non seulement comme un facteur d'accident mais aussi comme un facteur aggravant des accidents de la circulation routière.

Plus vous allez vite :

• La voiture devient moins maniable,

• Les risques de sortie de route dans les virages augmentent,

• La consommation du carburant est plus importante,

• La distance pour s'arrêter devant un obstacle devient plus longue,

• Le champ de vision se rétrécit et on aperçoit moins les mouvements sur les côtés,

• Les chocs sont plus violents,

• Le cerveau doit traiter plus d'informations en moins de temps,

Les limites de l'homme, du véhicule et les contraintes liées à la configuration de la route font que la vitesse ne peut se pratiquer sans conséquences.

C'est pourquoi tout conducteur doit en fonction de l'environnement et en tout temps rester maître de son véhicule tout en respectant les vitesses limites réglementaires.

Figurez vous que sur une distance de 100km, rouler à 140km/h sur autoroute au lieu de 120 km/h fait seulement gagner sept (07) petites minutes. Encore faut-il être capable de garder sur une telle distance une vitesse constante.

Préférez-vous gagner une poignée de minutes et risquer de perdre la vie ? Le choix vous appartient.

La rubrique de Carvalo / 045

Carvalo SILUE,

Formateur à l'OSER

Ministère des Transports