Plus d'un tiers des médicaments vendus en pharmacie contiennent des substances qui peuvent avoir des effets néfastes sur la conduite automobile. En général, ils diminuent les capacités du conducteur, notamment :

• Allongement du temps de réaction,
• Difficulté à se concentrer,
• Troubles de la vision,
• Somnolence,
• Mauvaise coordination des gestes.

Le risque concerne autant des médicaments d’utilisation courante (antalgiques, antihistaminiques, somnifères, médicaments contre le rhume ou la toux, etc.) que des traitements médicamenteux de longue durée (antidépresseurs, antiépileptiques, antidiabétiques, antihypertenseurs, antiglaucomateux…).

Ainsi, tous les usagers de la route, en particulier les automobilistes, devraient :

• Consulter un médecin avant toute prise de médicaments,
• Éviter l'automédication,
• S'informer auprès du médecin traitant sur l'effet du médicament en situation de conduite,
• Lire attentivement la notice,
• Être attentif aux symboles en forme de triangle indiquant le niveau de dangerosité du médicament en situation de conduite. Vaut mieux s'interdire le volant avec le niveau 3,
• Éviter en plus de consommer de l'alcool ou de conduire fatigué. L'effet conjugué de l'alcool, de la fatigue avec les médicaments multiplie les risques d'accidents,
• Informer le médecin sur les activités de conduite afin que celui-ci dans la mesure du possible puisse adapter sa prescription.

Dans tous les cas, qu'il y ait contre-indications ou pas, le conducteur doit redoubler de vigilance et être attentif aux signes annonçant des baisses de performance. Sans prendre de risques inutiles, sachez abandonner le volant quand il le faut.

La rubrique de Carvalo / 058

Carvalo SILUE,

Formateur à l'OSER