A l’époque, les tableaux de bord n’étaient qu’une planche de bois ou de cuir fixée à l’avant des voitures pour protéger le conducteur de la boue projetée par les sabots des chevaux. Avec l’apparition des premières voitures sans cheval, le tableau de bord est demeuré utile pour protéger les passagers de la chaleur et de l’huile du moteur. Mais ils étaient encore très simples ne comportant que quelques interrupteurs et un indicateur de vitesse rudimentaire.

C’est dans les années 1930, lorsque les avions sont devenus un phénomène culturel, que les tableaux de bord ont commencé à devenir plus complexes. Ils se sont ainsi rapidement couverts de compteurs et de témoins qui renseignent le conducteur sur l'état de fonctionnement de son véhicule. Ces différents témoins lui permettent de déceler assez tôt et de façon précise un incident de fonctionnement imminent ou à venir.

En dépit des informations particulières communiquées par chacun de ces témoins lumineux, ils se distinguent en trois grandes catégories selon le niveau d'importance à leur accorder :

• Les témoins de signalisation qui lorsqu'ils sont allumés informent le conducteur seulement de l'état de marche ou non de certains équipements (phares, clignotants, etc.). Ils n'ont pas de couleur spécifique.

• Les témoins d’alerte qui servent à signaler une anomalie au conducteur. Ils sont de couleur orange. Allumés, le conducteur peut continuer à conduire mais il doit songer à régler rapidement le problème pour éviter qu’il devienne un danger pour sa sécurité.

• Les témoins d’alarme de couleur rouges signalant au conducteur que la poursuite de la conduite à partir de cet instant est dangereuse et qu’il doit absolument s’arrêter dans l’instant pour régler le problème.

Pour une conduite sûre et sécuritaire, un conducteur doit régulièrement consulter son tableau de bord, déchiffrer les informations véhiculées et prendre les décisions qui s'imposent.

La rubrique de Carvalo Silue (OSER)/ 016