À l'occasion de la Journée Météorologique Mondiale 2025, célébrée le 23 mars, le Ministre des Transports, Monsieur Amadou Koné, a annoncé des initiatives ambitieuses visant à améliorer les systèmes d'alerte précoce dans le pays. Ces mesures visent à protéger la population des catastrophes naturelles exacerbées par le changement climatique, tout en renforçant les infrastructures nationales pour anticiper et prévenir les risques climatiques.

Le 23 mars 2025 marque un moment crucial pour la communauté internationale en matière de météorologie avec la célébration de la Journée Météorologique Mondiale. Cet événement, instauré en 1950 par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), met en lumière l'importance de la coopération internationale en matière de prévisions climatiques et d'alertes face aux catastrophes naturelles. Le thème de cette année, "Combler ensemble les lacunes en matière d'alertes précoces", rappelle l’urgence d’améliorer les systèmes d'alerte, particulièrement dans les régions vulnérables, où des catastrophes comme les inondations et les glissements de terrain ont des impacts dévastateurs.

La Côte d'Ivoire, comme beaucoup de pays en développement, fait face à des risques climatiques accrus. Les inondations, par exemple, touchent chaque année en moyenne 60 000 personnes, et les pertes économiques s’élèvent à environ 0,7 % du PIB national. Le pays est également confronté à des feux de brousse de plus en plus fréquents et destructeurs, exacerbés par des périodes de sécheresse prolongées. Ces phénomènes mettent en péril la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et la santé des populations, en plus de provoquer des pertes importantes dans l’agriculture et les ressources naturelles.

Dans ce contexte, la protection des populations contre ces risques climatiques devient une priorité pour le gouvernement ivoirien. Lors de la Journée Météorologique Mondiale, le ministre des Transports, Amadou Koné, a réaffirmé l'engagement du gouvernement à renforcer les infrastructures d’alerte précoce et à soutenir des projets structurants pour anticiper les catastrophes naturelles. La Côte d'Ivoire s'engage ainsi dans une transformation de ses services météorologiques pour mieux prévoir et prévenir les risques climatiques.

Le programme VIGICLIMM se présente comme l’un des projets phares pour renforcer les capacités du pays face aux catastrophes naturelles. D'ici 2026, la Côte d'Ivoire disposera de nouvelles infrastructures météorologiques, telles que des stations de mesures climatiques dans chaque région, un radar météorologique de dernière génération et un centre national de prévision d’alerte précoce. Ces équipements permettront d’améliorer la gestion des risques hydrométéorologiques, en particulier pour la gestion des inondations dans le District d’Abidjan, où un système d'alerte aux inondations est déjà en construction dans le cadre du Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (PARU).

L’objectif de ces investissements est clair : sauver des vies et réduire les pertes matérielles et économiques liées aux catastrophes naturelles. Mais cela nécessite également une sensibilisation accrue de la population. Le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, met un accent particulier sur la sensibilisation et l'éducation des citoyens aux risques climatiques. Une bonne gestion des alertes précoce passe par une communication efficace et une prise de décision rapide, qui sont essentielles pour limiter les dégâts en cas de catastrophe.

C’est donc le lieu de noter que la Côte d'Ivoire s'engage résolument dans la lutte contre les effets du changement climatique en renforçant ses systèmes d'alerte précoce. Ces efforts visent à garantir que chaque citoyen, en particulier les plus vulnérables, soit protégé et informé des risques climatiques.

Le pays avance ainsi vers une résilience accrue face aux aléas climatiques, dans le cadre de l’Agenda international pour le développement durable et la gestion des catastrophes.

#stopàlincivismesurlaroute